Affichage des articles dont le libellé est Actualités. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Actualités. Afficher tous les articles

jeudi 8 septembre 2016

Un heureux événement

Le Collectif et la Cofem de l'AAF ont le bonheur immense de vous annoncer la naissance du bébé le plus magnifique de la sphère archivistique de la synthèse relative à l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes !

Bébé. Paul Guimard, Archives départementales de Dordogne, 33 Fi 392


Poids : 78 pages
Taille : format A4

Après une gestation de près d'une année et demi, le groupe de travail a finalisé cette synthèse portant sur les quasi 700 réponses obtenues au questionnaire diffusé à l'automne 2015. Pour connaître en détails les résultats du dépouillement et de l'analyse des réponses, ainsi que les points forts et limites de notre travail, nous vous invitons à prendre directement connaissance de ce document. Afin d'apporter un éclairage supplémentaire à ce travail, vous pouvez également prendre connaissance de la synthèse publiée par le Collectif lors de l'enquête réalisée en 2005.

Les parents se portent bien. Ils seront ravis de présenter leur "gros bébé" à des responsables de formations universitaires en archivistique à l'occasion de la journée d'échanges "Formations initiales et continues" du 13 octobre prochain organisée par la Cofem. Ils tiennent l'ensemble des données à la disposition de celles et ceux qui souhaiteraient les analyser pour éclairer leurs interrogations en matière d'insertion professionnelle et conditions d'emploi de tous les archivistes.

Par ailleurs, le Collectif se réunissant ce même 13 octobre, nul doute que les premiers pas du "gros bébé" dans la sphère archivistique feront l'objet de leurs discussions ! Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de sa croissance et de son état de santé.

lundi 25 juillet 2016

Et Port-de-Bouc s'est écriée...

Fruit du partenariat avec « Les Rencontres internationales de la photo d’Arles », la ville de Port de Bouc propose une exposition photographique originale au sein de la friche industrielle de l’ancienne halle aux poissons ; un point névralgique, désaffecté depuis près de 7 ans et en passe de connaître un nouveau destin…

Dans le cadre des festivités des 150 ans de la commune (Port de Bouc est née le 13 juin 1866), sept artistes (Jean-Christophe Béchet, Nicole Chayne, Gael Bonnefon, Martial Verdier, Sophie Goullieux, Kevin Lapeyre et Brigitte Bauer) réinterprètent le territoire par des esthétiques photographiques personnelles et hétérogènes offrant un regard inédit sur une ville en constante évolution, mêlant des regards portés sur les ambiances, les atmosphères, les paysages et les scènes de vies locales et maritimes. Diversité des points de vue et mixité des supports se juxtaposent tout au long du parcours d’exposition. Le travail des photographes professionnels de renommée régionale et nationale associés pour l’occasion aux travaux amateurs du Club photo local (créé en 1961), aux élèves du centre d’arts plastiques et aux habitants des quartiers prioritaires accompagnent la déambulation des visiteurs curieux. Les professionnels, eux, ont arpenté la ville durant plusieurs semaines.

Mais quel lien avec les archives me direz-vous ?

« Inédite » tel est le mot qui définit le mieux cette exposition imaginée pour comprendre la ville, son histoire, sa mémoire et mieux préparer son avenir. Que ce soit Martial Verdier ou Kévin Lapeyre, chacun d’eux s’empare du passé, de la mémoire et parfois même de l’archive (tant personnelle que collective) pour évoquer une image nouvelle de la ville. Ainsi, Kévin Lapeyre s’empare des tirages photographiques des habitants, récupérés ici et là au gré des rencontres, et chemine sur le papier selon un parcours cartographié du territoire. Son travail traite de l’action du temps, de la destruction de l’image et de sa renaissance. Ces travaux confortent le choix du lieu de l’exposition, la Criée, ses box de mareyeurs, sa zone d’allotissement, sa glacière, capable de produire 20 tonnes de glaces par jour durant son activité et aujourd’hui zone insolite d’expression artistique...

Ce bâtiment, conçu par Émile Pamart (architecte local) en 1987-88, fut le point d’orgue du réaménagement et du renouveau du centre-ville dans les années 1986-88. D’un point de vue urbanistique, la Criée de Port de Bouc s’inscrit dans la réorganisation à vocation maritime du centre-ville imaginée et mise en espace par François Spoerry, également concepteur de Port Grimaud dans les années 1980. Puis, d’un point de vue historique, le bâtiment est le vestige d’une activité de pêche au chalut sinistrée aujourd’hui. Pour rappel, lors de son ouverture en juillet 1988, la Criée de Port de Bouc comptait parmi les 4 points de vente des produits de la pêche en Méditerranée et notamment du poisson « bleu » (30 chalutiers amarrés sur ses quais et plus de 240 métiers gravitaient autour de la halle aux poissons).


Grâce au travail d’étude documentaire et de recherches dans les archives, à l’investissement des témoins, nostalgiques d’une activité maritime intense sur la commune, cet espace, friche industrielle à l’abandon, a su mettre en exergue ses meilleurs atouts pour convaincre les élus et décideurs de l’opportunité de le conserver, le réaménager et créer un lieu dédié à la valorisation de l’histoire maritime locale et régionale. Ainsi, la Criée est réinvestie par la Culture cet été mais au-delà de la ponctuelle exposition photographique, une autre vie patrimoniale, culturelle et touristique l'attend désormais sur près de 2000 m2. Les travaux de réhabilitation devraient avoir lieu courant 2017. En parallèle, le repérage et l’inventaire des collections et des fonds disponibles s’accélèrent. Enfin, la campagne de traitement des archives navales se précise et le travail ne manque pas... A suivre.



Informations pratiques :
Exposition en partenariat avec les Rencontres Photos d'Arles, du 9 juillet au 9 septembre 2016.
Ouverture du mardi au samedi de 14h à 19h (nocturne jusqu'à 21h le vendredi).
Rencontres d’artistes et visites commentées durant tout l’été.

lundi 27 juin 2016

Les archivistes se racontent (5/5)


Pour finir ce fil rouge consacré aux interventions de confrères archivistes dans l’émission "Racontez-nous" sur France Bleu Provence, voici l’interview de Jérôme BLACHON, archiviste et historien aixois. 








De quelle manière avez-vous été amené à participer à cette émission ?
Par les actions de valorisation culturelle développées au Centre aixois des Archives départementales, j’ai été amené à avoir régulièrement des contacts avec France Bleu Provence, depuis 3 ou 4 ans, pour des interviews sur les expositions présentées. Lorsque la grille des programmes de la radio a changé au cours de l’été 2015, avec la mise en place de cette émission quotidienne, un peu dans l’urgence au départ, le directeur des programmes a demandé à l’animateur en charge de l’émission, Cédric Frémi, de prendre contact avec moi pour que je lui donne des contacts qui pourraient intervenir très vite. Il me proposait également d’intervenir sur le sujet de mon choix. Ainsi, par le réseau, et en sollicitant toutes les personnes dans le fichier de France Bleu, il a très vite pu réaliser les premières émissions et prendre des contacts pour les suivantes. Je suis intervenu trois fois sur des sujets sur lesquels j’ai été amené à travailler pour préparer des expositions qui ont eu lieu à Aix-en-Provence entre 2011 et 2015 : Le curé du diable, La faute au midi et Aix ville de justice. En collaboration avec des maisons d’éditions, deux de ces expositions ont donné naissance à des albums de BD, c’était aussi l’occasion d’en parler.
L’émission sur La faute au midi, qui parle du XVe corps d’armée (le corps des Provençaux) pendant la Première guerre mondiale, a eu lieu le 11 novembre 2015. L’émission sur le curé a été enregistrée en octobre mais diffusée en décembre. Il est important pour l’animateur d’avoir en stock quelques émissions enregistrées afin de pallier l’absence d’un intervenant à la dernière minute. L’émission sur la justice a été diffusée en début d’année 2016.

Jérôme Blanchon , historien et archiviste aixois

Qu'est-ce qui vous a plu / vous plaît dans ce projet ?
L’intervention en plateau, dans les studios de France Bleu, est une expérience très intéressante. Sur les 3 émissions réalisées, une a été enregistrée et les deux autres produites en direct. Le direct est un exercice difficile, j’ai d’ailleurs pas mal bafouillé dans la dernière émission réalisée (la justice). Il est passionnant de voir comment travaillent les animateurs radios, le fonctionnement de ce média. C’est également un exercice de concision extrême. En tout et pour tout, en guise de notes, j’avais 2 post-it, juste avec quelques mots et noms. Même si l’émission dure 30 minutes à l’antenne, entre les annonces, la météo et les plages musicales, c’est normalement 3 fois 4 mn- on peut déborder un peu, mais pas beaucoup ! Et ça passe très très vite ! Lors des plages musicales, on fait le point avec l’animateur sur les prochaines questions qu’il va poser et les relances à la discussion. Evidemment, il a lui-même préparé l’intervention en amont, avec des documents synthétiques qu’on lui envoie. Précisons que ces interventions ne sont pas rémunérées.

Quels sont les apports d'un tel mode de communication sur la vision de notre métier ?
Malheureusement, mes interventions n’ont rien changé à la vision de notre métier, si ce n’est auprès des journalistes de France Bleu, puisque je suis intervenu sous la dénomination « d’historien aixois ». Toutefois, je pense que ce type d’intervention est à faire, car tout ce qui peut dépoussiérer l’image du métier et de nos collections est bon à prendre. France Bleu est une radio populaire, qui est écoutée en moyenne par 250 000 auditeurs, essentiellement sur les départements des Bouches-du-Rhône et du Var. C’est une belle promotion.

Comptez-vous y participer à nouveau si l'occasion se présente ? Si oui, quels sont les thèmes sur lesquels vous souhaiteriez intervenir ?
Oui, je n’hésiterais pas une seconde à y participer de nouveau, la proposition m’en a d’ailleurs été faite. Mais le planning jusqu’à l’été est complet, et France Bleu restructure de nouveau ses émissions. Il n’est pas du tout certain que l’émission existe encore à la rentrée prochaine.
Des envies, des idées ? Si l’émission existe encore, peut-être sur la BD historique locale, par exemple la réédition par les éditions Bamboo des ouvrages de Pagnol, mais peut-être aussi creuser un sujet autours d’archives privées conservées dans les fonds d’archives. Par exemple, peu de gens savent que nous avons des archives de loges maçonniques, ce qui permettrait de faire une histoire de cette association dans les Bouches du-Rhône, et de sortir de l’image conspirationniste habituelle.

lundi 20 juin 2016

Les archivistes se racontent (4/5)


Nous vous présentons à présent l’interview de Jean-Christophe LABADIE, Directeur des Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence qui est intervenu à sept reprises dans l’émission « Racontez-nous ». Ce dernier est d’ailleurs un habitué des ondes radio, puisqu’il intervient dans une autre émission sur une radio locale dignoise. Retrouvez en fin d'article l'ensemble des liens vers les émissions.


De quelle manière avez-vous été amené à participer à cette émission ?
J'ai été sollicité par l'animateur de l'émission pour y participer, mais il avait déjà pris contact avec le service de la communication du Conseil départemental, en septembre 2015. Le projet m'a paru intéressant car il permet d'une part d'évoquer le travail des archivistes, d'autre part de parler d'histoire locale, celle qui intéresse particulièrement les habitants du département. Cela permet aussi de montrer l'activité archivistique et historique. C'est une façon sinon de légitimer l'institution des Archives de renforcer sa présence. Une telle émission rend visible une des activités du Conseil départemental. Je n'y vois donc que des bénéfices. 


Jean-Christophe LABADIE,
Directeur des Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence


Qu'est-ce qui vous a plu / vous plaît dans ce projet ?

Parler d'archives - et d'histoire - à la radio a évidemment des effets sur la perception que l'on a de son métier, dans le cadre de ce type de médiation comme d'un autre. Cet effet réflexif a des implications sur les politiques que l'on peut ensuite conduire : culturelles évidemment (déjà pour poursuivre l'aventure avec de nouvelles histoires à raconter), archivistiques aussi (sur les pratiques ordinaires, sur les programmes en cours ou à venir : collecte, classement, conservation...).




Comptez-vous y participer à nouveau si l'occasion se présente ? Si oui, quels sont les thèmes sur lesquels vous souhaiteriez intervenir ?


En ce qui concerne la suite, j'espère que l'émission sera reconduite à la rentrée de septembre. Je fais la même expérience sur les ondes d'une radio dignoise (Radio Fréquence Mistral), où, chaque deuxième jeudi du mois, de 17 h à 18 h, j'ai carte blanche pour évoquer les sujets les plus divers : du travail de l'archiviste à l'histoire locale. L'animateur ne sait pas de quoi je vais parler et il le découvre en même temps que l'auditeur, ce qui donne une certaine fraîcheur à l'entretien.
Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence, Dignes

Quels sont les apports d'un tel mode de communication sur la vision de notre métier ?
C'est en quelque sorte une occasion de réfléchir à haute voix. Enfin, parler d'histoire locale permet de mieux ancrer le service dans son territoire, en complémentarité avec d'autres activités, telles les lectures d'archives.


Podcasts de France Bleu Provence.
Une émission manque, celle sur Napoléon dans les Basses-Alpes (actuellement indisponible en réécoute) :

lundi 13 juin 2016

Les archivistes se racontent (3/5)



Place à présent à l’interview de Marie-Claire PONTIER, Directrice des Archives départementales des Bouches-du-Rhône qui a participé par deux fois à l'émission "Racontez-nous".





De quelle manière avez-vous été amené à participer à cette émission ? Qu'est-ce qui vous a plu / vous plaît dans ce projet ?


J’ai été sollicitée par France Bleu Provence à l’occasion de l’inauguration de l’exposition d’automne des Archives départementales (carte blanche donnée au photographe Mathieu Pernot) afin d’en présenter les caractéristiques et les dossiers qui y étaient exposés. Il a été convenu d’enregistrer dans la foulée une deuxième émission portant plus généralement sur les AD 13 et la diversité de leurs fonds.

Exposition photo "La ville révélée. Des photographies dans les dossiers" de Mathieu Pernot (Archives départementales des Bouches-du-Rhône)

Quels sont les apports d'un tel mode de communication sur la vision de notre métier ?


L’intérêt d’une telle participation est bien sûr de faire connaître à un public plus large que nos habitués les manifestations culturelles que nous organisons mais aussi de faire découvrir ce que sont les archives et les richesses qu’elles contiennent. De même c’est un bon moyen de travailler sur l’histoire locale, de diffuser des éléments d’histoire qui touchent les auditeurs parce qu’ils sont proches de leur quotidien, de leur environnement. Les médias locaux, que ce soit la presse écrite, la radio ou la télévision sont souvent de très bons relais et des partenaires précieux pour les Archives. L’expérience démontre qu’ils sont aussi friands des éclairages que nous pouvons leur apporter.

Archives et bibliothèque départementales Gaston Deferre, Marseille

Comptez-vous y participer à nouveau si l'occasion se présente ? Si oui, quels sont les thèmes sur lesquels vous souhaiteriez intervenir ?

Il faut savoir en revanche être réactif, ce qui est parfois compliqué quand on est dans une structure importante, avec des contraintes administratives lourdes et des circuits de décision et d’autorisation complexe. Donc oui, pourquoi pas intervenir à nouveau pour la prochaine saison !

jeudi 9 juin 2016

Les archivistes se racontent (2/5)



Après l’animateur de l’émission, Cédric Frémi, place à l’interview de Jérôme PÉLISSIER, responsable du service éducatif et de la valorisation numérique aux Archives départementales du Var. Il a participé à deux émissions : les crues de la Nartuby et les poilus varois pendant la Première Guerre mondiale.





De quelle manière avez-vous été amené à participer à cette émission ? Qu'est-ce qui vous a plu / vous plaît dans ce projet ?

Ce projet était une occasion inespérée pour faire découvrir le site Internet des Archives départementales du Var consacré à la Grande Guerre. Pour cette raison, j'ai tout de suite accepté d'être interviewé par Cédric Frémi, journaliste à France Bleu Provence qui nous a sollicités en ce sens. Cédric sait d'ailleurs mettre à l'aise son invité et fait preuve d'un grand professionnalisme.



Quels sont les apports d'un tel mode de communication sur la vision de notre métier ?

Je pense que cela permet de toucher un public/auditeur curieux de l'histoire locale mais qui n'aurait pas forcément été au courant des actions menées par les Archives départementales du Var. D'une manière générale, ce type de communication permet de faire découvrir un métier et des talents encore largement méconnus de la population.


Comptez-vous y participer à nouveau si l'occasion se présente ? Si oui, quels sont les thèmes sur lesquels vous souhaiteriez intervenir ?

Cédric Frémi m'a demandé d'intervenir une deuxième fois pour présenter la conférence que j'allais faire sur les inondations anciennes en Dracénie. C'est avec plaisir que j'ai accepté de nouveau, celle-ci fut d'ailleurs un succès puisque nous avons accueilli deux fois plus de public que d'habitude. Est-ce seulement grâce à l'émission de radio ?



C'est difficile à dire car la thématique intéresse logiquement les dracénois mais j'ai en tout cas reçu de nombreux retours positifs de personnes ayant écouté l'émission qui m'ont dit qu'ils viendraient assister à la conférence.

Si l'occasion devait se représenter, j'accepterai bien évidemment d'être de nouveau interviewé pour présenter et ainsi valoriser une action, un projet du service.

lundi 6 juin 2016

Les archivistes se racontent (1/5)

Le blog de la #TeamAEDA souhaite mettre à l'honneur aujourd'hui et durant tout le mois de juin l'émission quotidienne de radio diffusée sur France Bleu Provence de 13h30 à 14h, "Racontez-nous". Pourquoi celle-ci me direz-vous ? Parce que l'animateur, Cédric Frémi, a invité à participer certains de nos collègues archivistes de la région afin de parler de notre extraordinaire métier aux travers de divers thèmes. Le but de l'émission est de raconter un pan de l'Histoire de notre Provence aux travers d'un musée, d'un lieu ou d'un personnage et à partir d'invités, tous acteurs de l'histoire locale, acteurs du patrimoine et de la culture (historiens, conservateurs de musées, conférenciers, associations locales, etc.).




C'est donc tout naturellement que quatre archivistes, représentant 3 départements différents (Bouches-du-Rhône, Var et Alpes-de-Hautes-Provence), se sont retrouvés embarqués dans cette aventure et propulsés devant le micro de France Bleu Provence : Marie-Claire Pontier, Directrice des Archives départementales des Bouches-du-Rhône (deux émissions), Jean-Christophe Labadie, Directeur des Archives départementales des Alpes-de-Hautes-Provence (sept émissions), Jérôme Pélissier, responsable du service éducatif et de la valorisation numérique aux Archives départementales du Var (deux émissions) et Jérôme Blachon, archiviste et historien aixois (trois émissions).

Vous allez retrouver durant le mois de juin, les interviews de nos collègues ainsi que le lien vers les podcasts de chaque émission afin de pouvoir écouter ou réécouter les émissions en question.

Nous tenons à remercier chaleureusement l'ensemble des intervenants pour le temps consacré à répondre à nos questions, avec remerciement particulier à l'animateur Cédric Frémi avec qui notre trésorier a pu échanger à de nombreuses reprises. Une rencontre serait d'ailleurs prévue directement dans les locaux de la radio à Aix-en-Provence... Affaire à suivre donc...

A vos podcasts et bonne lecture !



Pour débuter notre série retrouvez l'interview de Cédric FRÉMI, animateur radio sur France Bleu Provence et présentateur de l’émission « Racontez-nous la Provence ».



Pourquoi et comment avez-vous été amené à proposer à des archivistes d'intervenir dans l'émission "Racontez-nous" ?

C’est Jérôme Blachon, historien aixois et archiviste, qui a sollicité France Bleu Provence pour intervenir sur des sujets d’histoire. Le responsable des programmes m’a adressé sa correspondance, Jérôme est venu me rencontrer à la radio, m’a expliqué son travail et toutes ses connaissances sur l’histoire d’Aix, et les sujets sur lesquels il pourrait intervenir dans l’émission : l’affaire Louis Gaufridy, le XVè Corps, Aix ville de Justice. On a donc bien sympathisé, et en plus de prévoir ces émissions, Jérôme m’a fait partager son carnet d’adresse !

Sa directrice, à Marseille cette fois, m’a également sollicité pour l’exposition sur les preuves de la Cour d’Assises, c’était l’occasion de faire une émission là-dessus, et d’en enregistrer une autre sur le rôle et les trésors des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.

Je reçois aussi chaque mois le magazine du Conseil Départemental des Alpes de Haute Provence (AD 04) à la fin duquel les Archives départementales ont une page d’histoire. J’ai donc contacté le directeur des Archives départementales des Alpes-de-Haute-Provence qui nous a fait le plaisir de venir à sept reprises cette saison pour nous raconter les deux Guerres mondiales (la Première, et pour la Seconde : la résistance, la répression allemande et le sort des juifs), la route Napoléon et les Archives départementales en elles-mêmes.
Pour le Var, les Archives départementales organisent chaque mois des conférences, on a décidé d’en parler sur l’antenne avec les conférenciers (Crues de la Nartuby, l’olivier et le vin dans le Var).

Les invités de l’émission sont avant tout des passionnés, ils ont la casquette « guide », « conférencier », « historien », « directeur d’office de tourisme », « universitaire », « académicien » etc. Il était logique que j’invite aussi des archivistes qui ont eux aussi plein de choses à raconter !

Enfin, inviter les Archives départementales est un bon moyen de parler de nos territoires sur l’antenne.


Qu'est-ce que les archivistes apportent à l'émission en raison de leur métier ?

Les archivistes nous apportent des pépites, des petites histoires méconnues, trouvées dans leurs rayonnages. Leur passion pour ce qui s’assimile finalement à un travail d’enquêteur se ressent à l’antenne, on les sent heureux, ravis, de nous faire part de ce qu’ils ont pu exhumer de ces archives. Et puis c’est très factuel, ce ne sont pas des légendes ou des « on raconte que, il se dit que »… les faits relatés sur l’antenne prennent une autre dimension avec ces archives.


Quels thèmes seront prochainement abordés par l'émission (en lien avec les archives ou archivistes) ?

On arrive en fin de saison, Jean-Christophe Labadie revient le 6 mai nous raconter la résistance dans les Basses-Alpes. Et a priori ce sera tout jusqu’en juin.

Si une saison 2 de « Racontez-nous » voit le jour, nous devrions pouvoir collaborer avec les Archives Municipales de Marseille et continuer de travailler avec les mêmes Archives départementales.

Les prochains sujets se feront avec des archéologues (le chaland Arles Rhône III, les découvertes archéologiques de Fréjus), des sociétés d’histoires locales (Port de Bouc, Les Mées, Hyères, St Chamas), des guides conférenciers (Aix et la résistance, l’histoire du vin, Sanary et les Allemands), des anciens professeurs de médecine (les bains de mer à Marseille), des administrateurs des Monuments Nationaux (Brégançon, Château d’If, Le Thoronet), des habitants (Le Corbusier, les Calanques), des conservateurs de musée (Marine à Toulon, Citadelle St Tropez, Réattu à Arles, la Tarasque, Arles Antique, Salagon à Mane, Quinson), des universitaires (Le Roi René, le Caramy, l’Arc, l’Argens), des militaires (la BA125 d’Istres) etc.

mardi 8 mars 2016

Osez les archives du féminisme !

"Journée internationale de la femme", "Journée internationale des droits des femmes" ou encore "Journée des Nations unies pour les droits de la femme et la paix internationale", le 8 mars a connu de nombreuses variantes d’appellation.

Quel qu'il soit, notre souhait en ce jour est de vous présenter l'association "Archives du féminisme".

Cette association basée à Angers a pour objet de préserver les archives des associations et militantes féministes.


L'ensemble de leurs actions est présentée sur ce site. Citons notamment la collection portant le nom de l'association éditée aux Presses Universitaires de Rennes.

L'association propose des colloques, un bulletin, des ressources en ligne (articles, bibliographies, etc.). 

Les Archives du féminisme sont donc un centre de conservation d'archives, et à ce titre l'association organise des collectes de fonds de mouvements militants et accueille des dons de féministes. La page d'information concernant les dons est particulièrement intéressante par sa présentation sous forme de foire aux questions.


Enfin, la communauté archivistique ne pourra que se réjouir à la lecture du guide des sources. Cette outil en ligne permet aux chercheurs (historiens, généalogistes, politologues, etc.) d'accéder via une base thématique aux fonds de près d'une centaine d'établissements. Une initiative qui devrait d'ailleurs inciter les archivistes à signaler les fonds relatifs au féminisme qu'ils conservent.



Bonne lecture et bonne consultation ! Et, surtout, que le 8 mars ne se résume pas à une seule journée.

lundi 7 mars 2016

Le Vaucluse : 1914-1918. Images de guerre, images de vies

Dans le cadre des nombreuses commémorations liées à la Première Guerre mondiale, les Archives départementales de Vaucluse proposent une exposition qui plonge le public dans les sources documentaires.

Durant la Première guerre mondiale, le département de Vaucluse est l'un des multiples départements de l’arrière. Ceux qui ne sont pas touchés directement par les combats, mais ayant vu leurs fils partir au front et souvent y mourir, ou en revenir blessés et marqués à vie. Ceux également qui ont vu leurs femmes remplacer les hommes dans le quotidien du travail. Le Vaucluse a accueilli des blessés, participé à l’effort de guerre, transformé sa société, tout comme les autres territoires français.


Les Archives départementales ont entrepris le recensement de l’ensemble des documents issus de leurs fonds couvrant la période 1912-1920. Cette riche base de données a pris la forme d’un guide des sources accessible sur leur site Internet, régulièrement enrichi par de nouvelles informations et des images de documents.

L’exposition présentée aujourd’hui est une déclinaison visuelle et connectée de ces sources.

A noter que, dès l'été 2016, cette exposition sera itinérante.

lundi 22 février 2016

Journée d'étude : "Les archives dans le contexte économique actuel : enjeux, stratégies et opportunités"

Cet hiver sonne la saison des journées d'étude des Masters en archivistique. Après celui d'Angers, il y a de cela quelques jours, c'est le Master Gestion de l'Archivage de Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines qui nous invite à assister à une journée autour du thème de l'économie des archives.



Nous vous laissons lire leur message ci-dessous, les suivre sur Twitter et Facebook, et leur souhaitons une belle réussite dans ce projet.

"Les étudiants du Master Gestion de l’Archivage de l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) dirigé par Madame Lemaigre-Gaffier (Maitre de Conférence à l’UVSQ et directrice du Master) et Madame Martinez (Directrice des Archives départementales des Yvelines) ont le plaisir de vous inviter à leur Journée d’étude « Les archives dans le contexte économique actuel : enjeux, stratégies et opportunités ».



Cette journée portera sur les transformations des pratiques de l’archivage en France favorisant une nouvelle économie des archives.
Les communications, assurées par des professionnels de l’archivage issus des secteurs publics et privés, aborderons deux grandes thématiques. Au cours de la matinée, la réflexion interrogera les stratégies économiques à l’œuvre dans le monde des archives.
L’après-midi sera consacrée à la valeur informationnelle et culturelle des archives comme bien d’échange.

La journée d’étude se déroulera le jeudi 24 mars 2016 aux Archives départementales des Yvelines.  

Merci de confirmer votre présence à l’adresse suivante : master.gda78@gmail.com
Rejoignez-nous sur Twitter @master2GDA et sur notre page Facebook."

lundi 8 février 2016

Journée d'étude : "Archives et valorisation culturelle : nouvelles pratiques et après ?"

Vendredi 12 février aura lieu la XIVe journée d'archivistique de l'Université d'Angers. Celle-ci aura pour thème les archives et valorisation culturelle.

Cette journée d’étude est organisée par les étudiants en archivistique d’Angers, en partenariat avec l’Association des étudiants et diplômés en archivistique d’Angers (AEDAA) et le laboratoire CERHIO (Centre d’études et de recherches historiques de l’Ouest, UMR CNRS 6258). Elle se tiendra à la Maison de la Recherche Germaine-Tillion, sur le campus de Belle-Beille (5 bis boulevard Lavoisier) le 12 février 2016.




Le colloque de Lyon intitulé L’action éducative et culturelle des archives s’était achevé en 2005 sur plusieurs constats et notamment sur la question de la transversalité. La collaboration entre plusieurs institutions, culturelles ou non, permet en effet un enrichissement des actions de valorisation. Aujourd’hui, vers quels horizons s’oriente la valorisation dans les archives ? Quel visage peut-elle avoir dix ans après le colloque de Lyon ? C’est là tout l’enjeu de la journée.

La journée d’étude s’attachera à analyser les nouvelles formes de valorisation des archives et à la reconsidérer dans ses fondements. Les approches partenariales ou transversales feront l’objet d’une attention particulière. Dans un premier temps, des expériences récentes, innovantes et enrichissantes, seront interrogées. La valorisation culturelle des archives ne peut se concevoir en dehors des attentes des publics, ce qui induit la nécessaire adaptation de la politique des services. Le second volet de cette journée s’articulera donc autour du point de vue des professionnels. On tentera enfin de mieux comprendre l’impact que les nouvelles technologies occuperont dans les probables futures actions de valorisation du document d’archives.

Vous pouvez suivre cette journée via le compte twitter dédié @jearchives2016 et prendre connaissance de l'ensemble du programme sur le site de l'Aedaa.

lundi 9 novembre 2015

Lancement de l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes

Chers collègues archivistes,

Encore une enquête ? Oui, et... Non ! En effet, pour la première fois, le Collectif A8 et l'Association des archivistes français (AAF) s'associent afin de mieux connaître votre profil, votre parcours, vos formations, mais également votre ressenti concernant l'insertion sur le marché du travail. Pour ce faire, nous vous avons concocté un questionnaire qui, nous l'espérons, aborde l'ensemble des réalités de l'insertion professionnelle des archivistes, qu'ils soient ou non issus d'une formation initiale.

L'enquête que nous vous proposons aujourd'hui passe donc en revue différentes thématiques qui nous semblent indispensables à une appréhension de nos métiers : profil, parcours antérieur, formation initiale, insertion et parcours professionnel, qualité du travail et concours de la fonction publique. Nous avons conscience que le questionnaire proposé est conséquent (comptez entre 30 et 40 minutes pour le compléter), cependant cela est inévitable si nous aspirons à couvrir la diversité des parcours suivis par les archivistes. A une majorité de questions factuelles s'ajoutent plusieurs rubriques « ouvertes » afin que vous puissiez librement vous exprimer.

Le questionnaire est accessible sur cette page : https://fr.surveymonkey.com/r/enquete_emploi


Il sera en ligne jusqu'au 9 janvier 2016. Une restitution des premières conclusions de l'enquête sera proposée dans le cadre du prochain Forum des archivistes organisé par l'AAF et qui se tiendra à Troyes du 30 mars au 1er avril 2016.


Qui sommes nous ?

Les associations des étudiants et diplômés en archivistique sont rassemblées depuis 2003 au sein d'un Collectif dit Collectif A4, A7, A8, etc., au fur et à mesure que de nouvelles associations se joignaient au noyau initial. L'aide à l'insertion professionnelle est un objectif fondamental du projet associatif de ce Collectif, à l'origine de la création d'un Bureau emploi commun qui collecte et diffuse tous les quinze jours des bulletins des offres de stages et emplois aux adhérents des associations qui le composent.

Dans ce cadre, le Collectif est à l'origine de deux enquêtes relatives à l'insertion professionnelle de ses adhérents, en 2005 et 2009. Un bilan quantitatif et qualitatif a été produit à l'issue du dépouillement des résultats du questionnaires de l'enquête de 2005 et a donné lieu à un article dans la Gazette des archives. Le questionnaire de 2009, en revanche, n'a malheureusement pas pu faire l'objet d'un dépouillement.


Une nouvelle enquête, pourquoi ?

Début 2015, le souhait de lancer une nouvelle enquête dans la continuité de celles réalisées précédemment émerge au sein du Collectif. Cette fois-ci, nous avons voulu l'élargir à l'ensemble des professionnels du monde des archives, quelle que soit leur formation initiale et qu'ils soient membres ou non d'une association, afin de toucher le plus de monde possible et pouvoir dessiner un panorama de la profession témoignant pleinement de sa diversité.

Le Collectif et l'AAF, par l'intermédiaire de sa commission Formation, emploi et métiers (Cofem), ont choisi d'être partenaires sur ce projet. Notre objectif commun est d'aboutir à la réalisation et l'exploitation d'une enquête globale permettant de dresser un état des lieux de la situation des archivistes en matière d'emploi, et ainsi répondre aux nombreuses questions que l'on se pose : quelles formations pour quels métiers ? Quelle adéquation entre formation initiale et attentes des employeurs ? Quelle préparation aux nouvelles compétences liées à un contexte technique et réglementaire en permanente mutation ? Quelle réalité sur le terrain après les années de formation et de stages ? Etc. Notre volonté est également de soumettre aux participants un questionnaire englobant l'ensemble des situations professionnelles pouvant exister dans nos métiers, nous espérons y être parvenus !

Notre souhait, en réunissant ce matériau, est bien évidemment d'alimenter la réflexion sur l'insertion professionnelle des étudiants et de nos collègues nouvellement archivistes. Cela permettra au Collectif et à la Cofem d'être force de proposition concernant aussi bien l'amélioration des formations initiales que l'organisation des concours de la fonction publique, pour ne citer que deux enjeux très actuels de notre profession.


Maintenant, à vous de jouer !


Nous vous remercions d'avance pour votre participation et espérons que vous prendrez plaisir à partager sur votre parcours d'archiviste !

Maud Jouve
Vice-présidente de l'AedAmu
Pour le groupe de travail Enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes

vendredi 16 octobre 2015

Edit-a-thon, kezako ?

On le sait, les institutions conservant notre patrimoine, que ce soient musées, bibliothèques, services d’archives ou, dans notre cas, phonothèques, se tournent de plus en plus vers les nouvelles technologies et le travail collaboratif.

La phonothèque de la MMSH vous propose ainsi en avant-première mondiale de venir enrichir l’encyclopédie Wikipedia en utilisant ses fonds audio. Si des événements de ce type existent pour la publication de documents écrits ou iconographiques, il semble que cela soit une première concernant des fichiers audio.

Le principe est simple : des fonds thématiques vous sont proposés en version numérique, à vous de trouver quelles pages de l’encyclopédie pourraient les accueillir ! Il faudra ensuite les découper via un logiciel dédié et les déposer en ligne sur la plateforme Wikimedia.

L’équipe de la phonothèque sera présente pour encadrer et guider les participants. Vous retrouverez Véronique Ginouvès, enseignante au sein de notre Master, Marine Soubrié, ancienne de notre formation, ainsi que leur collègue Ariane Nèroulidis. 

Cet edit-a-thon se déroulera le 23 octobre 2015 de 10h00 à 17h00. L'inscription est gratuite et se fait via le formulaire en ligne.

Pour plus d'informations, et pour suivre l’actualité de la phonothèque, rendez-vous sur leur carnet hypothèse !

vendredi 9 octobre 2015

Mémoires de la Belle

Du 16 au 18 octobre, rendez-vous dans le 3e arrondissement de Marseille pour un weekend consacré au patrimoine de ce quartier célèbre de la cité phocéenne.

Entre ses rues et ses nombreuses institutions culturelles, votre cœur balance ? Pas de panique ! Les Archives de Marseille, la Friche de La Belle de Mai, l'Institut national de l'audiovisuel et le Centre de conservations et de ressources du MuCEM s'associent pour la première fois afin de proposer expositions, déambulations, visites guidées, ateliers et bien d'autres activités artistiques, festives et historiques, comme autant d'invitations à découvrir la Belle de Mai et ses habitants !


Le programme et les infos pratiques sont à retrouver notamment sur le site espace culture Marseille.

A cette occasion, les Archives municipales proposeront des visites de leur bâtiment, des ateliers de généalogie (dès 10 ans) et vous pourrez découvrir leur nouvelle exposition « Futurs antérieurs » qui ouvrira ses portes ce weekend là (vernissage le vendredi soir à 18h30) !