vendredi 30 septembre 2016

We love Data


Vendredi 23 et samedi 24 septembre se tenait à Aix-en-Provence le premier Dataliteracy Conference organisé par la Fing. Vous vous dîtes : C'est quoi un Dataliteracy ? Qui donc a pu avoir une idée pareille ? Et quel lien avec les archivistes ?



Data-truc…

Commençons par expliciter ce qu'est un Dataliteracy. Mot valise anglais composé de Data (là vous me suivez) et de literacy qui signifie « alphabétisation ». Il est donc question d'alphabétiser à la donnée ! Vaste programme. Si vaste qu'il aura bien fallu deux jours complets pour amorcer des réflexions et propositions autour de ce thème.

Durant ces deux journées les participants ont échangé autour de leurs expériences et réflexions à propos de l'acculturation à la donnée.



N’ayant pu être présent ce jour-là, je ne peux vous rendre compte des conférences et masterclass qui ont eu lieu le vendredi. Des captures vidéos de ces séances ayant été faites, il faudra attendre leur mise en ligne pour en profiter. Nous pouvons d’ores et déjà prendre connaissance de comptes rendus sur certains blogs et peut-être comprendre cet énigmatique : «Bridging the Gap Between Data Haves and Data Have-Nots». Et comme toujours relire les tweets via ce mot-dièse #DLC2016

J’ai eu la chance de pouvoir participer à des ateliers et assister à des démonstrations d’outils ou projets. Il est important de souligner que la majorité du public n’était pas composé de geek férus de technique ou de codes. L’un des objectifs de ce Dataliteracy était d’amener des individus de tous horizons à partager leur matière grise, leurs envies et leur bonne humeur !.


La Fing ? Qui ça ? Qui donc ?

Cet événement est le fruit du travail de La Fing, soutenue par de nombreux partenaires. Cette association, qui existe depuis plus de 15 ans, a pour but d’accompagner les collectivités, entreprises, universités et administrations dans la mutation en lien avec les transformations numériques.

Pour des raisons historiques, cette association a une antenne marseillaise depuis ses débuts. Ceci explique notamment pourquoi ce premier Dataliteracy a eu lieu à Aix-en-Provence. La Fing a créée en son sein un Infolab (sur le modèle des Fablab) afin de créer des lieux de réflexion et d’expérimentation autour de la donnée. Charles Nepote, organisateur de ces deux journées, est en charge de celui de Marseille.

Vous pouvez retrouver, en ligne, une large palette d’outils réutilisables par tout un chacun. Je vous conseille notamment l’interview de la donnée, qui a été l’occasion d’un jeu de rôle particulièrement plaisant lors du samedi après-midi.


Et les archivistes dans tout ça ?

Si vous pouvez lire ce compte rendu sur le blog de la #TeamAEDA c’est parce que ce Dataliteracy nous concerne bien évidemment dans nos métiers. En effet, notre rôle est depuis la nuit des temps d’être des médiateurs d’informations. Qualifier, enrichir, conserver, transmettre ? Voilà quelques mots qui ne nous sont pas inconnus.

Résultat du workshop
Comment sensibiliser à la Data les différents échelons d'une organisation ?


Il est d’ailleurs à noter que chaque personne devant qui je me suis présenté en tant qu’archiviste a eu quasi la même réaction. Une surprise de quelques secondes, avant de se dire qu’évidemment alphabétiser à la donnée concerne les archivistes. Nous avons grand intérêt à participer à ces événements au risque de nous isoler. Tout cet éco-système de manipulateurs de donnée peut nous ouvrir un nouveau public et nous aider à renouveler nos pratiques.

jeudi 8 septembre 2016

Un heureux événement

Le Collectif et la Cofem de l'AAF ont le bonheur immense de vous annoncer la naissance du bébé le plus magnifique de la sphère archivistique de la synthèse relative à l'enquête sur l'insertion professionnelle des archivistes !

Bébé. Paul Guimard, Archives départementales de Dordogne, 33 Fi 392


Poids : 78 pages
Taille : format A4

Après une gestation de près d'une année et demi, le groupe de travail a finalisé cette synthèse portant sur les quasi 700 réponses obtenues au questionnaire diffusé à l'automne 2015. Pour connaître en détails les résultats du dépouillement et de l'analyse des réponses, ainsi que les points forts et limites de notre travail, nous vous invitons à prendre directement connaissance de ce document. Afin d'apporter un éclairage supplémentaire à ce travail, vous pouvez également prendre connaissance de la synthèse publiée par le Collectif lors de l'enquête réalisée en 2005.

Les parents se portent bien. Ils seront ravis de présenter leur "gros bébé" à des responsables de formations universitaires en archivistique à l'occasion de la journée d'échanges "Formations initiales et continues" du 13 octobre prochain organisée par la Cofem. Ils tiennent l'ensemble des données à la disposition de celles et ceux qui souhaiteraient les analyser pour éclairer leurs interrogations en matière d'insertion professionnelle et conditions d'emploi de tous les archivistes.

Par ailleurs, le Collectif se réunissant ce même 13 octobre, nul doute que les premiers pas du "gros bébé" dans la sphère archivistique feront l'objet de leurs discussions ! Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de sa croissance et de son état de santé.