samedi 20 décembre 2014

Souvenirs de la journée d'étude

Le 27 novembre dernier se tenait aux Archives municipales de Marseille la troisième journée d'étude de l'association. A quelques jours des fêtes de fin d'année, nous vous proposons déjà un cadeau... Les plus beaux clichés de cet événement !




Pour consulter l'ensemble des photos choisies, rendez-vous sur la page facebook de l'AedAmu ou sur la page "Journées d'étude" du blog de l'association.

lundi 8 décembre 2014

Focus sur "Journal d'un archiviste"

La communauté archivistique est très présente et dynamique sur le web. Nombreux sont les membres de la profession qui créent et alimentent sites et blogs dans le but d’échanger sur leur métier et de partager des outils, articles, comptes-rendus, etc.

Nous avons choisi de mettre en avant Journal d’un archiviste, site suivi par la #TeamAEDA et dont les raisons de sa création par Fabien Zepparelli (diplômé du master professionnel « métiers de la culture, archives » de l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, archiviste à la Caisse nationale des allocations familiales et membre du conseil d’administration de l’Association des diplômés et étudiants du diplôme archives de l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines, AEDA78) nous ont semblé originales et intéressantes. Celui-ci a accepté de nous en dire un peu plus dans le cadre d’une interview que nous vous invitons à découvrir ce soir !


Qui a créé « Journal d’un archiviste » ?

Lorsque j'ai réalisé la première version du site, elle m'a servi de travaux pratiques alors que je suivais les tutoriels du Site du Zéro. Cela m'a permis d'apprendre le HTML et le CSS ainsi que le PHP et le SQL. Actuellement le site est en Wordpress, c'est un gain de temps et surtout, pour moi qui ne suis pas programmeur, il offre beaucoup de fonctionnalités. Je suis toujours l'administrateur du site. Chaque personne auteur d’un article se voit automatiquement créer un compte de rédacteur.


Quand ?

La version hors-ligne du site a été codée en août 2012, pour une mise en ligne fin septembre. Le site est passé sur Wordpress six mois après me semble-t-il.


Pourquoi ?

Le but était de tenir un journal d'études de ce que j'apprenais lors de mon master 2. Du coup la mise en ligne coïncidait avec les premières semaines de cours. Par la suite j'ai pensé qu'il serait avantageux de faire participer l'ensemble de ma promotion. J'y voyais deux avantages : le site continuerait à vivre, et il permettrait de valoriser le travail de jeunes archivistes. Les recruteurs vérifient les compétences des candidats sur les différents réseaux sociaux. Il est avantageux d'avoir son nom rattaché non pas à des informations diverses sur des scores de jeux vidéos par exemple mais plutôt à un article lié à la profession !


Comment ?

Le site était au départ composé uniquement d'une page blog, puis une second page privée avec les informations relatives à nos cours a été créée. Par la suite un forum a été ajouté. Comme pour Wordpress, il s'agit d'un outil préfait : PhpBB3. Avec la V2, on a pu ajouter des catégories : visites de service, compte-rendu, etc. La V3, qui est la version actuelle, propose une page d'accueil avec des filtres pour les articles du blog. La page privée a été supprimée et le forum n'a plus lieu d'être depuis la mise en place du réseau social d’entreprise (RSE) de l'ADEDA, il est donc gelé.



Quels sont les "plus" de « Journal d’un archiviste » par rapport à d'autres sites et blogs ?

Ce blog est avant tout un outil de publication pour tous. Des bibliothécaires, des documentalistes y particip(ai)ent. Actuellement le rythme de publication a ralenti, cela est en partie dû à la relance de l'ADEDA, nous devrions de nouveau publier a minima un article mensuel sous peu. Je souhaite qu'il garde son aspect de tremplin de publication pour les personnes encore en étude. La recherche de l'emploi ne se prépare pas seulement après la fin du stage ou bien la remise des diplômes effectuée. Elle commence dès le début de l'année. Le monde des archives étant relativement petit, c'est un avantage de se faire connaitre le plus tôt possible.


Quel est le développement futur souhaité pour ce site ?

En lien avec les associations étudiantes, je souhaiterais mettre en place une trousse d’outils pour les professionnels en archivistique fraîchement diplômés. Le site étant également une plateforme d'informations, je suis également toujours intéressé par les articles liés à la valorisation. Un(e) volontaire pour un feuilleton sur le dépouillement d’un fonds et la rédaction de son instrument de recherche ?


vendredi 28 novembre 2014

Coup de coeur : Revivez la journée d'étude grâce à Twitter

Lors de la troisième journée d'étude nous avons utilisé le hashtag #JE3Aeda

Plusieurs twittos ont live-twitté cette journée, vous pouvez retrouver ci-dessous leur contenu !

Valoriser les archives, diffuser les savoirs


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jeudi 20 novembre 2014

Journée d'étude J - 7

A une semaine seulement de notre journée d’étude, nous vous présentons aujourd’hui l’intervention de Mmes Isabelle Chiavassa et Isabelle Dion, conservateurs en chef auprès des Archives nationales d’outre-mer (ANOM) situées à Aix-en-Provence.

Après avoir été Chef de plusieurs missions au sein des Archives nationales entre 1985 et 1992, Mme Chiavassa a été Directrice adjointe des Archives départementales des Bouches-du-Rhône. Depuis 2009, elle a intégré les ANOM où elle est plus précisément Chargée d'inventaire et de recherches dans les fonds de l'Algérie.
Mme Dion a été Chargée de la communication des Archives de France auprès du Directeur Jean Favier entre 1987 et 1993, avant de travailler aux ANOM. Actuellement, elle y est Responsable de l'iconothèque, des publications et des expositions.

Leur intervention abordera plusieurs actions de valorisation virtuelle menées aux ANOM.
Mme Dion évoquera notamment les expositions virtuelles mises en place aux ANOM depuis une dizaine d'années, et préférées aux expositions in situ car permettant de toucher un public beaucoup plus large, les ANOM n'étant pas, du fait de leur spécificité, intégrées à la vie culturelle locale. La réalisation de « dossiers du mois » traitant d’un sujet précis sur le site Internet sera également abordée.
Mme Chiavassa nous parlera plus précisément du portail des outre-mers lancé à l’occasion de l’année des outre-mers, et qui permet à l’internaute de trouver en ligne textes, images et nombreuses ressources autour d’un sujet donné (sucre, esclavage, etc.). Elle évoquera également la politique d’encodage des inventaires en xml/EAD menée par les ANOM depuis 10 ans et ayant conduit à la mise en ligne de 160 inventaires via l’application IREL, tout en soulignant l’intérêt essentiel de cette application pour le chercheur, qui peut désormais interroger l’ensemble des instruments toutes périodes ou colonies confondues, tout en utilisant de multiples points d’accès.

Si vous souhaitez d’ores et déjà avoir une idée de l’ensemble de ces actions, n’hésitez pas à vous rendre sur le site Internet des ANOM par ici : http://www.archivesnationales.culture.gouv.fr/anom/fr/Action-culturelle/Portail-des-outre-mer-francais.html

jeudi 13 novembre 2014

Journée d'étude J - 14


Cette semaine, focus sur l’intervention « Mise en place de stages de citoyenneté entre le service territorial d’éducation en milieu ouvert (STEMO) et le service éducatif des Archives de Marseille » que nous présentera Raymond Ruot.
Diplômé en droit et après avoir exercé différents métiers, Raymond Ruot intègre les services de la ville de Marseille en 2000. Depuis 2006 il est affecté au service éducatif des Archives. A côté de l’accomplissement des missions premières dévolues au public scolaire , le service éducatif des Archives de Marseille met en place des ateliers afin de sensibiliser les publics dits « empêchés » et défend une méthode différente d’accès au savoir.
Lors de la journée d’étude, Monsieur Ruot développera sa présentation sur le rapprochement mis en place entre le service éducatif des Archives de Marseille et le Centre d'action éducative Unité Nord dépendant du STEMO pour la mise en place de stages de citoyenneté, destinés aux mineurs, dans le cadre d'une composition pénale. La restitution d'un stage organisé en deux journées permettra d’illustrer un exemple d'exploitation de documents d'archives dans un cadre innovant. Cette opération mettant en lumière le fait que les archives sont un formidable outil d'exercice des droits de l'homme et de la citoyenneté.
Pour en savoir plus sur le service éducatif des Archives de Marseille, rendez-vous sur  : http://www.marseille.fr/siteculture/les-lieux-culturels/archives-municipales/service-educatif

jeudi 6 novembre 2014

Journée d'étude J - 21

Aujourd’hui, nous vous présentons l’intervention de Clément Dorival intitulée « Images en mémoire, images en miroir ».

Titulaire d’une maîtrise d’ethnologie et d’un master d’anthropologie visuelle, Clément Dorival est un auteur-réalisateur engagé dans la création de récits documentaires, que ce soit par la réalisation de films documentaires, l'écriture de livres ou la direction d'ateliers de cinéma.  Impliqué au sein de Lieux Fictifs depuis 2002, il a été assistant-réalisateur sur le film 9m2 pour deux puis auteur de l’ouvrage 9m2 pour deux, récit d’une expérience cinématographique en prison (2006). Il a réalisé en 2010 avec l’ethnologue Christophe Pons Les yeux fermés, film documentaire sur les relations que les Islandais entretiennent avec leurs morts. Depuis 2012, il intervient comme formateur dans les masters « Métiers du film documentaire » et « Archives sonores et audiovisuelles » d’Aix Marseille Université. En 2013, il a assuré la coordination et la direction artistique de l’exposition de films courts Images en mémoire, images en miroir, en co-production avec l’INA et Marseille-Provence 2013 Capitale européenne de la Culture.

Son intervention sera l’occasion de revenir sur ce projet original d'atelier de cinéma déployé de 2009 à 2013 dans six pays d’Europe et de la Méditerranée (France, Allemagne, Espagne, Italie, Liban et Norvège) : en prison, des personnes détenues et, à l’extérieur, des étudiants, des adultes, des personnes âgées ont réalisé des films courts à partir d’images d'archives de l'Institut national de l'audiovisuel (INA). Ces groupes d'amateurs se sont appropriés ces images d’archives pour restituer, à travers l’écriture fictionnelle, une part de leur histoire et de leur regard. Ils ont dialogué et créé des courts-métrages singuliers qui interrogent l’intimité, la mémoire et l’Histoire. Car plonger son regard dans l’archive, c’est se découvrir soi-même parmi les autres. L’image-mémoire devient image-miroir.
 
L’exposition présente une sélection de films qui constitue un parcours visuel et sonore dans l’histoire collective et les trajets individuels. Images en mémoire, images en miroir donne à voir la réalité et les émotions des anonymes, des hommes et des femmes qui n’ont habituellement pas la parole. Ce projet collaboratif rend visible les invisibles. Il s’inscrit dans une approche contemporaine du cinéma et du numérique qui interroge la notion d’auteur et renouvelle le regard sur les images et sur l’histoire.
 
Pour avoir un avant-goût de cette présentation, vous pouvez vous rendre ici : http://www.lieuxfictifs.org/catalogue/frontieres-dedans-dehors/article/images-en-memoire-images-en-miroir 

lundi 3 novembre 2014

Mieux connaître les services « archivistes itinérants »

Pour mieux faire connaître et donner de la visibilité aux spécificités du métier d’archiviste itinérant, deux membres de la #TeamAeda lancent une enquête en ligne.

Étudiants de la première promotion du Master 2, Julien Boivin et Mathieu Profizi ont été membres du Bureau de l’association pendant plusieurs années, respectivement comme trésorier et président. Professionnellement, ils sont tous deux archivistes itinérants, mais dans des collectivités très différentes : Julien pour une communauté d’agglomération (au statut d’établissement public de coopération intercommunal) et Mathieu pour un centre de gestion de la fonction publique territoriale (au statut d’établissement public local à caractère administratif).

Méconnus, ces services « archivistes itinérants » qui permettent à des collectivités territoriales de disposer d’archivistes pour des missions variées, dans leurs durées comme dans leurs contenus, sont devenus des acteurs incontournables dans de nombreux territoires.

Ainsi, en un peu plus de vingt ans, plus de la moitié des centres de gestion se sont dotés d’une mission d’aide à l’archivage pour les collectivités de leur département. Et depuis quelques années, dans la dynamique de la mutualisation et/ou dans le cadre d’une prestation de service, des établissements publics de coopération intercommunale ont également mis en place des missions d’aide à l’archivage pour leurs communes membres.

Ces services sont par ailleurs une source importante d’emplois pour les archivistes nouvellement diplômés mais également pour des professionnels plus expérimentés. Toutefois, l’organisation et le fonctionnement de ces services « archivistes itinérants » peuvent être très différents d’une structure à une autre.

Mathieu et Julien ont donc élaboré deux questionnaires, respectivement destinés aux services « archivistes itinérants » des centre de gestion et des établissements publics de coopération intercommunale, afin de mieux appréhender ce « phénomène » mais également pour faire apparaître les différences et les points communs organisationnels et fonctionnels.

Pour davantage d’informations, rendez-vous dans le prochain numéro d’Archivistes ! et sur le Forum internet de l’Association des archivistes français ! Vous pouvez également contacter Julien et Mathieu par mail (questionnaires.archivistes@gmail.com) afin d’en savoir plus sur leur démarche comme sur leur métier.

samedi 1 novembre 2014

Coup de coeur : Biba

C'est avec un peu de retard que nous vous livrons le coup de cœur du mois d'octobre. Dont, oui, vous avez bien lu le titre, a pour objet la revue girly Biba ! La #TeamAEDA, c'est bien connu, est une grande liseuse de revues scientifiques, publications professionnelles mais également revues de poulettes !

C'est donc avec grand plaisir que nos yeux se sont posés sur cet article intitulé "Faites votre arbre généalogique pour partir sur les traces de vos ancêtres" qui présente de manière synthétique mais renseignée l'apport des fonds d'archives dans la réalisation d'un arbre généalogique.

jeudi 30 octobre 2014

Journée d'étude J - 28


Ce jeudi nous vous proposons un portrait de Jérôme Blachon et une présentation de son intervention « Après les 4 (ou 5) C : le V de Valorisation comme composante à part entière de la profession ».



Titulaire d’un DESS « Information, communication et archivistique » et du concours d’attaché de conservation du patrimoine spécialité archives, Jérôme Blachon a occupé différents postes dont ceux de responsable du service culturel de la ville de Cormeilles-en-Parisis et responsable du service des publics des Archives départementales du Val d’Oise. Il est actuellement responsable du centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.



Dans ce cadre il a notamment mis en œuvre d’importants projets en matière de communication et de valorisation culturelle. Par exemple dans la mise en place de cabarets littéraires à la bibliothèque de Cormeilles-en-Parisis, le développement des relations avec les universités et les associations culturelles aux Archives départementales du Val d’Oise ou encore l’établissement d’un programme d’expositions et de conférences au centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.



C’est fort de ses expériences et de ses connaissances en la matière que M. Blachon exposera lors de notre journée d’étude une communication intitulée « Après les 4 (ou 5) C : le V de Valorisation comme composante à part entière de la profession ». Il montrera en quoi la valorisation est une action certes facultative mais incontournable de la profession et la nécessité pour les archivistes de devenir de grands communicants et d’assumer la part de service culturel qui est en eux. Il abordera également la problématique du relationnel avec les médias, incontournable pour toute action de valorisation. Ces différents points seront présentés à travers des exemples concrets.

vendredi 24 octobre 2014

Cycle de conférences : "Le temps des archives"

Depuis la saison dernière, le MuCEM organise un cycle de conférences appelé "Le temps des archives".

Animées par Emmanuel Laurentin, producteur de la Fabrique de l'histoire sur France Culture, ces conférences mensuelles sont l'occasion d'un débat entre deux invités autour d'un thème d'histoire contemporaine, illustré par des documents d'archives audiovisuels fournis par l'INA.

La prochaine rencontre se déroulera le lundi 27 octobre, à 19h00, dans l'auditorium Germaine Tillon.

Elle réunira Karima Dirèche, directrice de recherche au CNRS et directrice de l’IRMC de Tunis, et le journaliste et écrivain Kamel Daoud. Ils échangeront sur la décennie noire qui a ensanglanté l'Algérie dans les années 1990 et au début des années 2000.

A noter, la présence de Sophie Gebeil (ATER à AMU et doctorante à Telemme sous la direction de Maryline Crivello).

Plus d'informations sur : http://www.mucem.org/fr/node/

jeudi 23 octobre 2014

Journée d'étude J - 35

Nous vous présentons aujourd’hui la communication de Romain Joulia : « Les Archives, un patrimoine riche de ses habitants ».

Conservateur territorial du patrimoine, Romain Joulia est directeur des Archives municipales de Rennes depuis 2010. Il occupait auparavant les fonctions de directeur adjoint des Archives départementales des Landes. Au sein de l’Association des archivistes français (AAF), il est membre du conseil d’administration et président de la section des archives communales et intercommunales. Formateur entre autres à la Direction générale des patrimoines (ministère de la Culture) et à l’Ecole nationale des chartes, il est aussi l’auteur d’« Archives et intercommunalité (2006-2012) : de l’ombre à la lumière » (La Gazette des archives, 2013, n° 232, p. 65-81). Il a été commissaire des expositions « La guerre au loin. Rennes, 1914-1918 », labellisée par la Mission du Centenaire, « Quand le commerce se raconte… Petite histoire du commerce à Rennes, XVIIIe-XXe siècles » (2013) et « Souvenirs d’enfance à Rennes » (2012).

Sa communication est l’occasion de revenir notamment sur certaines de ses expériences issues de projets de médiation des Archives municipales de Rennes visant à compléter l’histoire institutionnelle de la municipalité par des témoignages d’habitants et d’acteurs du territoire. Romain Joulia se propose de rendre compte de trois projets qui s’inscrivent dans cette dynamique, avec néanmoins des publics et modes d’intervention sensiblement différents :
  • Regards neufs : initié avec l’engagement d’un collectif d’habitants, ce projet concerne le quartier n° 9 de la ville de Rennes, longtemps considéré comme périphérique. Les témoignages ont permis de réaliser des parcours sonores, invitant à la découverte de l’histoire sur site au moyen d’une application pour smartphones et tablettes, mettant en valeur les documents d’archives sélectionnés pour chaque point d’écoute.
  • Passeurs d’archives : En partenariat avec les sept maisons de retraite publiques gérées par la municipalité, des groupes de résidents ont participé à des ateliers de découverte des documents touchant à l’histoire du quartier de leur établissement d’accueil et leurs témoignages ont donné lieu à une restitution sous la forme d’un spectacle.
  • Quand le commerce se raconte : témoignages et dons numériques sont venus enrichir un site Internet dédié à l’exposition. Une application cartographie géo-localisée a permis de vulgariser le recours aux ressources des Archives tout en pérennisant le projet grâce à une alimentation régulière de la base au fil des traitements de fonds.
Ces expériences témoignent du rôle central que peuvent jouer les Archives dans l’appropriation d’une histoire et d’une identité locales par des habitants. Le territoire d’une ville moyenne de 210 000 habitants offre un support pertinent pour des actions adaptées à chaque contexte, tout en permettant un enrichissement non négligeable des collections des Archives par des contributions individuelles.

Rendez-vous sur le site des Archives municipales de Rennes : http://www.archives.rennes.fr/action-culturelle/histoire-et-memoires-orales/

mercredi 22 octobre 2014

Journée d'étude J - 36

Nous sommes heureux et fiers de vous présenter ce soir le visuel zen et serein de la prochaine journée d'étude !



Et vous pouvez télécharger ce visuel dans l'onglet "Journées d'étude" du blog !

lundi 20 octobre 2014

Séminaire d'histoire contemporaine : "Les Archives nationales d'outre-mer et la recherche"


Ce mercredi après-midi, rendez-vous aux Archives nationales d'outre-mer pour un séminaire d'histoire contemporaine ayant pour objet les liens entre archives et recherche. 

Trois chercheurs de différents laboratoires de recherche ainsi que le directeur des Archives nationales d'outre-mer se succéderont pour aborder la richesse des fonds conservés dans ce service d'archives ainsi que la manière dont le monde de la recherche interroge les fonds d'archives.

Le programme détaille est notamment à retrouver sur le site du laboratoire Telemme juste ici.

jeudi 16 octobre 2014

Journée d'étude J - 42


Il est temps de vous présenter l’intervention de Mylène Pardoen, « Archi’sons : la valorisation d’archives par le sonore ».
Docteur en musicologie, Mylène Pardoen est chercheur au laboratoire Passages XX-XXI (EA 4160) - Université Lumière - Lyon 2. Elle mène des recherches sur les ambiances sonores (militaires, urbaines, etc.) pour les périodes antérieures au XXe siècle, les musiques militaires, la symphonie française au XVIIIe siècle. Elle a participé à de nombreux colloques,  dont « History and the Senses » (colloque de la Society for the Study of French History - St John’s College, Durham du 10 au 12 juillet 2014) et « La ‘Voix du public’ Les Manifestations sonores du spectateur (théâtre, opéra, ballet, parades, etc.) en France aux XVIIe et XVIIIe siècles » (Université Sorbonne nouvelle - Paris 3 du 4 au 6 novembre 2013). Avec Louis Dandrel, elle a travaillé sur une commande du Musée de l’Armée : création d’ambiances sonores pour cinq batailles et sonorisation pour les lieux de passages et de détente de l’aile Orient de l’Hôtel des Invalides.
Cette communication s’appuie sur des projets de restitution d’ambiances sonores dont le projet Bretez, une reconstitution multimédia (3D et sonore spatialisée) de Paris au XVIIIe siècle, en cours de réalisation, et la fresque sonore actuellement diffusée au musée archéologique de la crypte Notre-Dame. Les exemples présentés sont issus de ces recherches.
La restitution ou la création d’un/e paysage/ambiance sonore du passé relève de ce que l’on peut nommer l’archéologie du paysage sonore. Elle répond à une demande spécifique : valoriser le patrimoine par le sensible et notamment par la perception auditive.
Si la muséographie commence à s’intéresser à cette science, d’autres filières-métiers pourraient bientôt suivre cette trace et notamment les archivistes. Faire de l’archéologie du paysage sonore, c’est mettre au service des archivistes une représentation audio qui respecte et témoigne d’une réalité afin de faciliter sa communication à un public de plus en plus friand de multimédia.
La demande atypique place le concepteur aux confins de la composition, de la musicologie et de l’histoire. Des règles très strictes en régissent la conception, un « simple » habillage sonore (sound design) n’étant pas satisfaisant. Pour le musicologue, pour le metteur en sons, ce travail est inhabituel. Les matériaux, les constituants sont inexistants : pas d’enregistrements disponibles pour les années antérieures à 1870.
Cette pratique du paysage sonore soulève, à son niveau, de nombreux problèmes épistémologiques et éthiques – notamment comment faire « parler » les archives ? Où s’arrête l’Histoire et où commence l’art ? Mais également quelles en sont les limites : représentation simple, témoignage de la réalité, fiction pure ? Quel mode de diffusion privilégier ? Pour quel public ? Ces réflexions tisseront le fil conducteur de cette présentation.

Pour en savoir plus sur le projet Bretez :