jeudi 30 octobre 2014

Journée d'étude J - 28


Ce jeudi nous vous proposons un portrait de Jérôme Blachon et une présentation de son intervention « Après les 4 (ou 5) C : le V de Valorisation comme composante à part entière de la profession ».



Titulaire d’un DESS « Information, communication et archivistique » et du concours d’attaché de conservation du patrimoine spécialité archives, Jérôme Blachon a occupé différents postes dont ceux de responsable du service culturel de la ville de Cormeilles-en-Parisis et responsable du service des publics des Archives départementales du Val d’Oise. Il est actuellement responsable du centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.



Dans ce cadre il a notamment mis en œuvre d’importants projets en matière de communication et de valorisation culturelle. Par exemple dans la mise en place de cabarets littéraires à la bibliothèque de Cormeilles-en-Parisis, le développement des relations avec les universités et les associations culturelles aux Archives départementales du Val d’Oise ou encore l’établissement d’un programme d’expositions et de conférences au centre aixois des Archives départementales des Bouches-du-Rhône.



C’est fort de ses expériences et de ses connaissances en la matière que M. Blachon exposera lors de notre journée d’étude une communication intitulée « Après les 4 (ou 5) C : le V de Valorisation comme composante à part entière de la profession ». Il montrera en quoi la valorisation est une action certes facultative mais incontournable de la profession et la nécessité pour les archivistes de devenir de grands communicants et d’assumer la part de service culturel qui est en eux. Il abordera également la problématique du relationnel avec les médias, incontournable pour toute action de valorisation. Ces différents points seront présentés à travers des exemples concrets.

vendredi 24 octobre 2014

Cycle de conférences : "Le temps des archives"

Depuis la saison dernière, le MuCEM organise un cycle de conférences appelé "Le temps des archives".

Animées par Emmanuel Laurentin, producteur de la Fabrique de l'histoire sur France Culture, ces conférences mensuelles sont l'occasion d'un débat entre deux invités autour d'un thème d'histoire contemporaine, illustré par des documents d'archives audiovisuels fournis par l'INA.

La prochaine rencontre se déroulera le lundi 27 octobre, à 19h00, dans l'auditorium Germaine Tillon.

Elle réunira Karima Dirèche, directrice de recherche au CNRS et directrice de l’IRMC de Tunis, et le journaliste et écrivain Kamel Daoud. Ils échangeront sur la décennie noire qui a ensanglanté l'Algérie dans les années 1990 et au début des années 2000.

A noter, la présence de Sophie Gebeil (ATER à AMU et doctorante à Telemme sous la direction de Maryline Crivello).

Plus d'informations sur : http://www.mucem.org/fr/node/

jeudi 23 octobre 2014

Journée d'étude J - 35

Nous vous présentons aujourd’hui la communication de Romain Joulia : « Les Archives, un patrimoine riche de ses habitants ».

Conservateur territorial du patrimoine, Romain Joulia est directeur des Archives municipales de Rennes depuis 2010. Il occupait auparavant les fonctions de directeur adjoint des Archives départementales des Landes. Au sein de l’Association des archivistes français (AAF), il est membre du conseil d’administration et président de la section des archives communales et intercommunales. Formateur entre autres à la Direction générale des patrimoines (ministère de la Culture) et à l’Ecole nationale des chartes, il est aussi l’auteur d’« Archives et intercommunalité (2006-2012) : de l’ombre à la lumière » (La Gazette des archives, 2013, n° 232, p. 65-81). Il a été commissaire des expositions « La guerre au loin. Rennes, 1914-1918 », labellisée par la Mission du Centenaire, « Quand le commerce se raconte… Petite histoire du commerce à Rennes, XVIIIe-XXe siècles » (2013) et « Souvenirs d’enfance à Rennes » (2012).

Sa communication est l’occasion de revenir notamment sur certaines de ses expériences issues de projets de médiation des Archives municipales de Rennes visant à compléter l’histoire institutionnelle de la municipalité par des témoignages d’habitants et d’acteurs du territoire. Romain Joulia se propose de rendre compte de trois projets qui s’inscrivent dans cette dynamique, avec néanmoins des publics et modes d’intervention sensiblement différents :
  • Regards neufs : initié avec l’engagement d’un collectif d’habitants, ce projet concerne le quartier n° 9 de la ville de Rennes, longtemps considéré comme périphérique. Les témoignages ont permis de réaliser des parcours sonores, invitant à la découverte de l’histoire sur site au moyen d’une application pour smartphones et tablettes, mettant en valeur les documents d’archives sélectionnés pour chaque point d’écoute.
  • Passeurs d’archives : En partenariat avec les sept maisons de retraite publiques gérées par la municipalité, des groupes de résidents ont participé à des ateliers de découverte des documents touchant à l’histoire du quartier de leur établissement d’accueil et leurs témoignages ont donné lieu à une restitution sous la forme d’un spectacle.
  • Quand le commerce se raconte : témoignages et dons numériques sont venus enrichir un site Internet dédié à l’exposition. Une application cartographie géo-localisée a permis de vulgariser le recours aux ressources des Archives tout en pérennisant le projet grâce à une alimentation régulière de la base au fil des traitements de fonds.
Ces expériences témoignent du rôle central que peuvent jouer les Archives dans l’appropriation d’une histoire et d’une identité locales par des habitants. Le territoire d’une ville moyenne de 210 000 habitants offre un support pertinent pour des actions adaptées à chaque contexte, tout en permettant un enrichissement non négligeable des collections des Archives par des contributions individuelles.

Rendez-vous sur le site des Archives municipales de Rennes : http://www.archives.rennes.fr/action-culturelle/histoire-et-memoires-orales/

mercredi 22 octobre 2014

Journée d'étude J - 36

Nous sommes heureux et fiers de vous présenter ce soir le visuel zen et serein de la prochaine journée d'étude !



Et vous pouvez télécharger ce visuel dans l'onglet "Journées d'étude" du blog !

lundi 20 octobre 2014

Séminaire d'histoire contemporaine : "Les Archives nationales d'outre-mer et la recherche"


Ce mercredi après-midi, rendez-vous aux Archives nationales d'outre-mer pour un séminaire d'histoire contemporaine ayant pour objet les liens entre archives et recherche. 

Trois chercheurs de différents laboratoires de recherche ainsi que le directeur des Archives nationales d'outre-mer se succéderont pour aborder la richesse des fonds conservés dans ce service d'archives ainsi que la manière dont le monde de la recherche interroge les fonds d'archives.

Le programme détaille est notamment à retrouver sur le site du laboratoire Telemme juste ici.

jeudi 16 octobre 2014

Journée d'étude J - 42


Il est temps de vous présenter l’intervention de Mylène Pardoen, « Archi’sons : la valorisation d’archives par le sonore ».
Docteur en musicologie, Mylène Pardoen est chercheur au laboratoire Passages XX-XXI (EA 4160) - Université Lumière - Lyon 2. Elle mène des recherches sur les ambiances sonores (militaires, urbaines, etc.) pour les périodes antérieures au XXe siècle, les musiques militaires, la symphonie française au XVIIIe siècle. Elle a participé à de nombreux colloques,  dont « History and the Senses » (colloque de la Society for the Study of French History - St John’s College, Durham du 10 au 12 juillet 2014) et « La ‘Voix du public’ Les Manifestations sonores du spectateur (théâtre, opéra, ballet, parades, etc.) en France aux XVIIe et XVIIIe siècles » (Université Sorbonne nouvelle - Paris 3 du 4 au 6 novembre 2013). Avec Louis Dandrel, elle a travaillé sur une commande du Musée de l’Armée : création d’ambiances sonores pour cinq batailles et sonorisation pour les lieux de passages et de détente de l’aile Orient de l’Hôtel des Invalides.
Cette communication s’appuie sur des projets de restitution d’ambiances sonores dont le projet Bretez, une reconstitution multimédia (3D et sonore spatialisée) de Paris au XVIIIe siècle, en cours de réalisation, et la fresque sonore actuellement diffusée au musée archéologique de la crypte Notre-Dame. Les exemples présentés sont issus de ces recherches.
La restitution ou la création d’un/e paysage/ambiance sonore du passé relève de ce que l’on peut nommer l’archéologie du paysage sonore. Elle répond à une demande spécifique : valoriser le patrimoine par le sensible et notamment par la perception auditive.
Si la muséographie commence à s’intéresser à cette science, d’autres filières-métiers pourraient bientôt suivre cette trace et notamment les archivistes. Faire de l’archéologie du paysage sonore, c’est mettre au service des archivistes une représentation audio qui respecte et témoigne d’une réalité afin de faciliter sa communication à un public de plus en plus friand de multimédia.
La demande atypique place le concepteur aux confins de la composition, de la musicologie et de l’histoire. Des règles très strictes en régissent la conception, un « simple » habillage sonore (sound design) n’étant pas satisfaisant. Pour le musicologue, pour le metteur en sons, ce travail est inhabituel. Les matériaux, les constituants sont inexistants : pas d’enregistrements disponibles pour les années antérieures à 1870.
Cette pratique du paysage sonore soulève, à son niveau, de nombreux problèmes épistémologiques et éthiques – notamment comment faire « parler » les archives ? Où s’arrête l’Histoire et où commence l’art ? Mais également quelles en sont les limites : représentation simple, témoignage de la réalité, fiction pure ? Quel mode de diffusion privilégier ? Pour quel public ? Ces réflexions tisseront le fil conducteur de cette présentation.

Pour en savoir plus sur le projet Bretez :

vendredi 10 octobre 2014

Retour sur la JICC au Musée d'histoire de Marseille

Pour cette première Journée d’Intégration Culture et Convivialité, le rendez-vous était fixé à 14h30 devant le musée d’Histoire de Marseille au Centre Bourse. Attendant fébrilement les éventuels étudiants pointer le bout de leur nez, nous avons eu l’agréable surprise d’en voir arriver 4 (deux de Master I et deux du Master II). La petite troupe s’agrandit ensuite de certains membres « historiques » comme notre président Julien Benedetti, notre vice-présidente Maud Jouve, des membres du bureau comme Anaïs Avossa, les organisateurs bien entendu, j’ai nommé, Daisy Scanga et Frédéric Allio. Françoise, doyenne des membres, fut également de la partie ainsi que 3 personnes non membres (encore ?) de l’association. Nous étions donc 13 à pénétrer dans le musée de Marseille pour une visite qui dura en tout 2h30, chacun vacant dans les salles à son rythme et au gré de ses envies. De temps en temps, des petits regroupements se créèrent, permettant d’échanger son point de vue sur la visite ou d’aborder d’autres sujets avec les étudiants notamment.





Les liens étaient donc établis avec la nouvelle promotion des archivistes du master d’Aix-Marseille Université, futurs membres éventuels de l’association et du bureau.

Après la visite, cinq membres se sont attablés à la terrasse du bistrot des Accoules pour poursuivre l’échange avec les étudiants autour d’une bonne bière !


Nous pouvons donc nous réjouir de l’écho de notre JICC et de l’AedAmu auprès des étudiants et affirmer que cette première rencontre a été un succès. La TeamAeda réaffirme une de ses volontés fortes qui est d’être au plus près d’eux afin de les aider dans leurs parcours actuel d’universitaires et dans leur projet professionnel futur d’archivistes.

C’est donc fini pour cette JICC 2014, mais d’autres rendez-vous pour partager culture et convivialité vous seront proposés en 2015...

Et d’ici là, la #TeamAeda vous invite au prochain événement qu’elle organise : la non moins majeure « Journée d’étude », prévue le jeudi 27 novembre aux Archives municipales de Marseille, dont vous pourrez suivre le rebours sur notre blog. Merci pour votre participation à notre 1ère JICC placée sous le signe des traces de « Marseille, la phocéenne » et à très bientôt pour découvrir projets et idées nouvelles !

jeudi 9 octobre 2014

Journée d'étude J - 49

Nous continuons aujourd’hui la présentation des intervenants de notre journée d’études par la communication de Christine Martella, intitulée « L’archiviste et l’instrument de recherche : de nouveaux paradigmes à l’aune de la société numérique ».

Diplômée de l’Ecole Nationale des Chartes, Christine Martella a occupé les postes de Conservateur adjoint aux Archives Nationales d’Outre-Mer de 1983 à 1985, puis de Directrice des Archives départementales du Var entre 1985 et 1996. Depuis 1997, elle assure la direction des Archives départementales de Vaucluse. Elle a notamment participé à l’enseignement professionnel dispensé dans le cadre du Master d’archivistique d’Aix-Marseille Université de sa création à 2010, et est désormais co-responsable « métier » de la filière archives du Master Patrimoine et archives historiques de l’Université d'Avignon et des pays de Vaucluse.

Son intervention abordera la question de la place que peuvent encore occuper les instruments de recherche de recherche dits « traditionnels » à l’ère de l’informatisation des archives.

De la conception merveilleusement optimiste mais complètement documentaire des pistes infinies offertes par l’informatique dans les années 80 aux nouveaux champs des connaissances que nous ouvre le web des données, l’évolution considérable des techniques numériques a bouleversé chez l’archiviste l’approche de son cœur de métier, celui de médiateur entre le document et son public, ou plutôt ses publics, mais n’a pas changé celui-ci au fond : l’archiviste est irremplaçable lorsqu’il s’agit de décrire les documents et aucune machine ne saura compenser auprès du chercheur ou du simple curieux ce qu’il n’aura pas pris en compte lui-même. Cependant le changement de paradigme induit par le tout numérique doit aujourd'hui l’amener à penser différemment les instruments de recherche, tout en lui permettant de perpétuer ou même d’amplifier et valoriser une tradition qui ne doit pas s’éteindre.

Pour avoir un avant-goût de cette problématique, nous vous invitons à vous rendre par ici : http://labs.anaphore.eu/author/c_martella/


jeudi 2 octobre 2014

Journée d'étude J - 56

Dans moins de deux mois se tiendra la troisième journée d'étude de l'AedAmu ! Comme nous l'avions déjà fait lors de la précédente édition, nous vous proposons ce soir et les prochaines semaines de faire connaissance avec les archivistes et autres professionnels de la culture et de la recherche qui interviendront le 27 novembre prochain.

Au menu ce soir : focus sur la communication "Wikipedia aux Archives" qui sera présentée par Maïwenn Bourdic.

Maïwenn Bourdic est attachée de conservation du patrimoine et diplômée en archivistique de l'université d'Angers. Depuis mai 2014, elle est adjointe à la responsable des archives aux Archives municipales de Boulogne-Billancourt, chargée de la collecte et du traitement des fonds d'archives modernes, contemporaines et iconographiques. Auparavant elle occupait le poste de responsable de la salle de lecture, des archives modernes et de la bibliothèque aux Archives municipales de Rennes. Dans ce cadre elle a notamment monté des ateliers d'initiation (généalogie, sources du commerce, ateliers Wikipedia). Ce sont justement ces ateliers Wikipedia qui feront l'objet de sa communication.

Dans le cadre de l'opération Villes en commun qui s’est déroulée dans plusieurs pays francophones en octobre 2013, les Archives municipales de Rennes ont organisé deux ateliers de contribution à Wikipedia. Ces séances qui se sont déroulées en salle de lecture avaient pour but d’inviter le public à contribuer à l'encyclopédie collaborative à partir de sources conservées par le service d’archives. La bibliothèque historique et des documents numérisés ont ainsi été utilisés pour enrichir des articles sur l'histoire et le patrimoine rennais. Les deux ateliers ont réuni seize personnes. La plupart des participants découvrait pour la première fois les archives. Au terme des deux séances, six articles portant sur des édifices de la ville avaient été complétés et illustrés avec des documents iconographiques appartenant au domaine public. L'intervention « Wikipédia aux Archives » reviendra sur le contexte, la mise en place relativement simple et le bilan de cette expérience collaborative autour des archives.

Pour en savoir plus sur Maïwenn Bourdic et découvrir son travail alliant nouvelles technologies, généalogie et histoire (et notamment en apprendre plus sur des sources archivistiques peu utilisées en généalogie ), c'est par ici : http://www.daieux-et-dailleurs.fr/ (et sur twitter : @daieuxdailleurs) !